Après le lancement il y a quelques jours de Beats, service de streaming musical porté par Dr Dre, Trent Reznor et Jimmy Iovine, qui se concentre sur la recommandation par des professionnels du secteur, c'était la semaine dernière au tour de Neil Young, légende de la folk américaine, d'annoncer l'avènement de son propre service musical, Pono, qui proposera du son en High fidelity et sera dévoilé lors du festival SXSW, en mars prochain. Le compagnon de route des "Crazy horses" a expliqué, lors d'une soirée de la Grammys' week à la recording academy, la raison d'être, à ses yeux, de ce nouveau service qui débarque sur un marché décidément bien encombré entre Spotify, Deezer, iTunes Radio, Rdio ou encore Pandora. Pour lui "quand on chante quelque chose de très émouvant de son coeur, et que l'écho est parfait et que tout est génial et qu'on utilise peut-être une chambre acoustique et que tout sonne parfaitement. Et là, on l'entend et on l'adore, mais on l'entend ailleurs et c'est parti- c'est terrible. On n'aime pas ça." Autrement dit il s'agirait pour lui de fournir un service qui rendrait justice au travail des musiciens et artistes tout en offrant aux mélomanes un son digne de ce nom, loin des pistes compressées que proposent la plupart de ses concurrents. Mais un acteur existe déjà sur ce secteur, le français Qobuz qui a récemment lancé une nouvelle levée de fonds pour accélérer son déploiement à l'international et risque de ne pas voir cette nouvelle arrivée comme une bonne nouvelle puisqu'il était jusqu'alors quasiment seul sur ce segment.
