Telefonica a proposé une offre valorisant GVT à 7,5 milliards d'euros tandis que celle de Telecom Italia plafonnait à 7 milliards. Vivendi devrait donc céder sa filiale brésilienne (1, 7 milliard de revenus pour 405 millions d'euros d'excédent brut d'exploitation, achetée 3 milliards en 2009) au géant hispanique des télécoms. L'affaire est belle pour Vivendi qui devrait réussir son désendettement (qui s'élevait à 17,4 milliards d'euros il y a 15 mois) en quittant totalement les télécoms pour se recentrer sur les médias et les contenus culturels. L'annonce n'a pas fait les choux gras de la bourse, mais selon les analystes le CAC40 était plombé aujourd'hui par une série de prises de bénéfices. Selon HSBC, Vivendi pourra profiter d'un trésor de guerre de 4,6 milliards d'euros une fois l'affaire bouclée avec SFR, et il devrait dépasser les 10 milliards après la vente de GVT. En attendant, la suite, et l'utilisation de ces fonds, le groupe Vivendi a enregistré un chiffre d'affaires au premier trimestre de 5,546 milliards d'euros pour un résultat de 1,93 milliard.