La lutte contre le piratage dans l’impasse
Deux syndicats du cinéma demandent que le gouvernement remplace le secrétaire général de la Hadopi.
Le courrier rédigé par le Blic, le Bloc, l’UPF et l’ARP demandant la tête du secrétaire général de l’hadopi, fait le régal des anti-hadopi sur Internet. L’effet est paradoxal pour une industrie du cinéma qui semble ne toujours pas bien saisir son isolement et le faible écho de ses problématiques dans l’opinion.
Cela dit, l’essentiel de cette affaire n’est pas dans les relations houleuses de l’Hadopi avec les ayants droit du cinéma, qui sont aussi complexes et inextricables que n’importe quelle histoire de famille. Non, elles sont dans les conséquences…
Le cinéma, en tant que lobby uni et bien présent aux côtés des gouvernants, avait su agir avec discernement lors de la rédaction du rapport Lescure. Il avait alors obtenu qu’il y soit inscrit que l’Hadopi soit transférée au CSA : une institution dans laquelle le poids et l’influence des chaînes, des…
Profitez d'un accès illimité à nos articles :
Abonnez-vous dès maintenantDéjà abonné ? Connectez-vous ici.
Suivez-nous sur Twitter: @3l3ctr0nLibr3