Depuis des années, Showroom Privé faisait du "free-riding" sur le dos de Vente Privée, achetant systématiquement le mot-clé "vente privée" sur Google pour orienter les recherches des internautes vers son site. Pour ce faire, la société se basait sur le fait que Vente Privée n'était selon elle pas une marque et qu'elle était libre d'utiliser cette expression, et d'en acheter le mot clé. Jacques-Antoine Granjeon ne l'entendait pas de cette oreille, et a réclamé - et vient d'obtenir - en appel que Vente Privée soit reconnue comme une marque, et qu'en conséquence il soit interdit à Showroom Privé de l'acheter comme mot-clé pour orienter les internautes vers son site en faisant un amalgame mensonger. Showroom Privé aurait décidé de demander à la Cour de Cassation d'éclaircir l'arrêt de la cour d'appel, qui reconnait le caractère de marque de Venté Privée, mais n'interdit pas aux concurrents d'utiliser l'expression vente privée pour décrire leurs produits.
