L'autorité de la concurrence a donc frappé. Après un dossier étudié sur plusieurs années, l'autorité a finalement condamné l'opérateur à payer 350 millions d'euros. En cause, des pratiques jugées anti concurrentielles sur le marché "pro". Il est reproché à l'opérateur d'avoir utilisé des méthodes qui ne sont pas contestables d'ordinaire, mais qui pour Orange, premier opérateur sur le marché prennent une dimension différente. Le numéro un, ancien opérateur public, avait accès selon l'autorité de la régulation à des informations en priorité, ce qui troublait le jeu de le concurrence. Le syndicat CFE CGC Orange a souligné que "pour autant, aucun préjudice réel n'est avéré pour les opérateurs concurrents... tandis que les entreprises clientes ne tireront aucun bénéfice de cette procédure !". Les concurrents d'Orange n'ont plus maintenant qu'à porter l'affaire devant les tribunaux pour obtenir d'éventuels dédommagements.