Fini la 3D, Netflix veut faire de 2016 l’année du HDR

L'industrie du divertissement hésite. Après l'avènement des écrans plats et les résolutions Full HD, le prochain relais de croissance est manquant. La 3D a fait long feu. La 4K n'est pas encore démocratisée, essentiellement car à ce niveau de définition la fibre est quasiment obligatoire pour assurer une diffusion confortable. Netflix a peut-être trouvé la bonne solution avec le HDR. Plutôt que de rendre l'image en 3D ou d'afficher quatre fois plus de pixels, le HDR (très commun sur les appareils photos des smartphones depuis quelques années) est une technologie de traitement de l'image qui offre une constante des tons et des éclairages. Une image HDR semble plus équilibrée, car elle propose sur toute sa surface une équivalence des tons et de la lumière comme lorsque l'oeil humain flânant sur un paysage ajuste l'image pour chaque portion de l'image. Netflix veut généraliser le HDR sur l'ensemble des 130 pays couverts par le service. Daredevil 2 ou Marco Polo seront proposés en HDR. Cependant, cette norme nécessite évidement un écran de télévision adapté, et consomme plus de data. Netflix a annoncé d'ailleurs continué à travailler sur les algorithmes de compression. Les premiers (rares) écrans HDR sont concentrés sur le haut de gamme, avec des premiers prix à environ de 2000 euros.