Ce qui se disait dans les couloirs du Ministère de la Culture se confirme : la BPI n'a jamais investi dans des entreprises de médias, et ne le fera pas. Pour cause : des règles internes mises en place par la tutelle et les actionnaires (dont la Caisse des Dépôts et Consignations) l'en empêchent : "nos règles d'interventions excluent les médias pour des raisons d'indépendance, cela s'impose à nous", a expliqué Antoine Boulay de la BPI sur Twitter. Le problème pour les entreprises de médias de l'Hexagone est que les entreprises de capital-risque n'investissent désormais quasiment plus dans des secteurs non soutenus par la BPI. Le marasme ambiant dans les médias risque donc de durer, car face aux médias français, en France mais aussi au niveau européen, la présence d'entreprises américaines bien financées se développe. L'on songe notamment à Vice, mais aussi à Politico ou encore Buzzfeed.