La culture, le cœur du soft power français, affaiblie au Parlement européen
Avec des groupes politiques recomposés et peu de sortants réélus sauf au Rassemblement National, le profil du nouveau contingent français au Parlement européen est largement une terra incognita. Il est néanmoins possible d’affirmer que – contrairement à la législature précédente – ce contingent ne dégage que quelques profils évidents en matière de soutien à la culture. Qui va défendre la culture au sein de l’enceinte européenne ? Voici la réponse.
Le sort des dossiers qui passent au Parlement européen est largement une affaire de personnes et d’engagement individuel : nous en avons fait la chronique au cours de la dernière législature. Ainsi, sans une poignée de parlementaires – de divers bords politiques – engagés dans cette voie, il n’y aurait pas eu de droit à rémunération des auteurs et interprètes, et il est possible que la directive droit d’auteur n’aurait pas été adoptée. De même, par exemple, pour l’amélioration de la protection des clients des plateformes, que la Parlement a poussée bien plus loin que la proposition de la Commission. Or presque qu’aucun des députés français qui ont eu une action forte en matière de culture et de numérique entre 2014 et 2019 n’est réélu : plus de Pervenche Berès, ni de Jean-Marie Cavada, de Virginie Rozière ni de Marc Joulaud, pour ne citer qu’eux.
Pas de réponse de LR sur la culture
Au…
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