Les Young Leaders du droit d’auteur

Les nouveaux enjeux de la création sont entre les mains d’une génération qui passera bientôt la main. C’est le moment de tirer le portrait de la nouvelle génération du droit d’auteur.

Le parcours est semé d’embuches. Le temps est de leur côté, les rapides changements du monde aussi. Ce sont les Young leaders du droit d’auteur. Ils partagent avec la génération qui va leur céder la place l’amour d’une défense farouche du droit d’auteur, et de chérir un passé construit de concrétions lentes sur lequel ils vont pouvoir construire un monde qui leur ressemble. La création reste leur cheval de bataille, mais plus que sa défense, ils ont une vision qui épouse aussi les avancées de la technique et les envies nouvelles du public. Ils n’ont peut-être pas le verbe aussi flamboyant ou la présence aussi charismatique qu’écrasante que certains de leurs ainés, mais ce sont des gladiateurs rompus au dialogue avec toutes les parties, ainsi que des connaisseurs pointus des arcanes du droit et ou des jurisprudence. Ce sont peut-être des enfants du peer-to-peer, ils ont prêté l’oreille à la licence globale ou aux communs, mais dans le fond ils ont trouvé que la meilleure voie pour leur métier restait de ne pas céder à ces sirènes.

Qui sont-ils ? Ils sont dans le paysage depuis déjà un certain temps. On pourrait en citer une bonne poignée, que cela n’épuiserait pas le sujet. Dans le désordre, Jean-Baptiste Gourdin, Nicolas Mazars, Emilie Trébouvil, Benjamin Sauzay, Alexandre Lasch, Héloïse Fontanel, Guilhem Cottet mais aussi des personnalités qui comptent déjà de tout leur poids dans le AD Game, comme David El Sayegh et Cécile Rap-Weber ou Romain Laleix. Les trajectoires ne sont pas toutes les mêmes, c’est la richesse de ce vivier aux vertus rafraichissantes. Les prochains mois vont justement compter double dans leur avenir.

Nouvelle génération

En effet, il ne fait plus mystère maintenant, et les rumeurs vont bon train. Des postes vont se libérer dans les organismes de tête du droit d’auteurs. Des dossiers en souffrance depuis de nombreuses années vont enfin connaitre leur épilogue, et la course aux nominations pourra commencer. Rien ne presse, comme souvent dans ce monde de la création, et dans les prochains mois, il y aura des départs. Que ce soit à la SCPP,  à la SPPF, à la SACD, à la SCAM, etc., les générations vont passer, le devoir est accompli. A l’Adami c’est déjà le cas… Ces dirigeants légueront un droit d’auteur qui a su forger l’exception française; le socle même de toute l’économie de la création. Ils auront aussi établi via les contraintes bruxelloises les plateformes de négociations avec les géants de l’Internet. La tâche était colossale, et fut parfois l’occasion d’embrouilles homériques, mais tout cela fait partie déjà de la mythologie du droit d’auteur. Place à l’avenir.

Les young leaders auront à gérer des questions plus épineuses encore comme l’arrivée tonitruante de l’IA, la disparition des supports, l’émergence des mondes virtuels, la tiktokisation des contenus, mais aussi, l’incroyable développement du marché de la création qui devient planétaire, avec un appétit insatiable pour la diversité et le métissage des formes d’arts. Ce n’est plus Truffaut contre Hollywood, ou la variété française contre le rock n’roll, ou encore Canal+ contre Netflix, mais tout un monde de l’entertainment qui s’accomplit dans l’exigence du droit d’auteur. Pour cela, il faut une génération nouvelle, aguerrie mais ouverte, qui n’a pas le poids du passé, mais une soif d’avenir et un peu de candeur.

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