La French Tech enterrée par le gouvernement de Michel Barnier

Une première couleuvre à avaler pour la fraichement nommée secrétaire d’Etat au numérique Clara Chappaz. L’ancienne directrice de la French Tech, fille du fondateur du comparateur de prix Kelkoo cédé à Yahoo au début de la bulle internet pour plus de 450 millions d’euros, a été envoyée face à la presse pour justifier la suppression des incitatifs qui bénéficiaient jusque-là aux stars-up. Elle s’est exprimée sur le site de La Tribune, propriété de Rodolphe Saadé, un proche de la macronie. Le gouvernement de Michel Barnier referme donc la page « start-up nation« , en sabrant dans son projet de loi de finance 2025 le Crédit Impôt Innovation (CII) ainsi que le volet social du dispositif Jeune Entreprise Innovante (JEI). Bien entendu, le gouvernent a encore les moyens de revenir sur la suppression de ces mesures avant le vote de la loi en fin d’année, mais les derniers résultats de la French Tech, avec le fiasco Ynsect n’encouragent pas à l’optimisme.