Avec un résultat opérationnel ajusté (EBITA) en hausse de 18,2 % sur un an au premier semestre 2012, à 156 M€, la maison de disques Universal Music termine en beauté la première moitié de l'année, aidée en cela par le succès des albums de Justin Bieber, Nicki Minaj, Les Enfoirés, Gotye et Lana Del Rey, qui se sont classés parmi ses meilleures ventes. La major bénéficie d'une hausse de ses revenus dans l'édition musicale; de celle, de 8,9 %, de ses ventes numériques; et d'une croissance de ses perceptions en terme de redevances, qui sont venues compenser une baisse de ses ventes physiques de musique enregistrée et de produits dérivés. Son chiffre d'affaires sur la période s'établit à 1,9 milliards d'€, en hausse de 3,2 % sur un an, grâce notamment à un taux de change favorable. A taux de change constat, Universal Music, toujours en attente de l'aval des autorités antitrust américaines et européennes pour son acquisition des activités de musique enregistrée d'EMI, enregistre une légère baisse de son chiffre d'affaires, de 1 % par rapport à la même période l'an dernier. « Les activités d’UMG au second semestre 2012 devraient être soutenues par les ventes des albums de The Killers, No Doubt, Robbie Williams, Rolling Stones, Taylor Swift, Florent Pagny, Girls Generation, Diana Krall, Eros Ramazzotti et Alejandro Sanz », indique sa maison mère Vivendi dans un communiqué, qui fait en revanche état, au niveau groupe, d'un résultat net ajusté en baisse de 16,6 % au premier semestre, à 1,5 milliard d'€, et d'un chiffre d'affaires en très léger recul (- 1,2 %), à 14,1 milliards d'€, à l'heure où de nombreuses questions se posent sur son avenir en tant que conglomérat bâti sur la convergence des tuyaux et des contenus. En 2011, Vivendi avait réalisé un chiffre d’affaires de 28,8 milliards d’€ et un résultat net ajusté de 2,95 milliards d’€.