Xavier Niel était l'un des invités de la conférence du syndicat des agences médias (Udecam) qui s'est déroulée aujourd'hui à Paris. S'il n'a pas surpris l'assemblée en affirmant que les «3,5 milliards d'euros de dividendes reversés par les trois acteurs oligopolistiques jusqu'a ce que Free Mobile arrive» ne pouvaient qu'être négatifs pour les consommateurs, il a étonné sur le terrain de la presse écrite. Propriétaire, avec Matthieu Pigasse et Pierre Bergé, du groupe Le Monde depuis l'automne 2011, il a en effet affirmé être «personnellement convaincu» que le papier comme support de médias aurait disparu dans une génération. Il a malgré tout estimé que d'ici-là, la presse papier devait être maintenue, et pouvait même fonctionner sainement, ajoutant que Le Monde vendait «plus d'exemplaires aujourd'hui qu'en 1967».