Facebook : Zuckerberg malmené plaide une renaissance mobile

De nombreux investisseurs et professionnels du monde la tech se liguaient en août pour demander à Mark Zuckerberg de renoncer à son poste de CEO de Facebook, le jugeant responsable de la désastreuse entrée en Bourse du groupe, qui a perdu la moitié de sa valeur en quelques semaines. Pour ces experts, le jeune fondateur du plus célèbre des réseaux sociaux ne faisait pas le poids et aurait du remettre les reines de sa compagnie à un gestionnaire p lus expérimenté. Les actionnaires déçus attendaient des explications de la part de Zuckerberg lors de son passage à la conférence TechCrunch Disrupt de San Francisco hier, des excuses même, pourquoi pas. Mais loin de se démonter, le CEO de Facebook a sonné la charge contre... ses actionnaires et les investisseurs, qui, selon lui, n'ont pas compris le potentiel de croissance que pouvait offrir le secteur mobile à Facebook. S'il a admis du bout des lèvres que l'IPO (une des plus catastrophiques de ces dernières années) avait été "une déception", pas question pour Mark de reconnaître sa part de responsabilité, au grand dam des actionnaires les plus échaudés, il leur a au contraire demandé de s'armer de patience. Pour le patron de Facebook, si l'avenir est dans le mobile, la naissance d'un "Facebook phone" voulue par quelques rumeurs, ne serait pas à l'ordre du jour.

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