Alors que la grande famille du cinéma se déchire, le gouvernement décide qu’il est urgent d’attendre #Gratuit

Posté par Diane Saint Réquier le 31 janvier 2013

Le CNC organisait mercredi des « Assises pour la diversité du cinéma », l’occasion pour les différents acteurs du secteur de confronter leurs points de vue et pour la ministre de briller une fois de plus par son attentisme. (Publié le 24 janvier)

Mercredi, tout le gratin du cinéma hexagonal était réuni dans le théâtre éphémère de la Comédie Française au milieu du décor du « Malade Imaginaire », « un symbole intéressant » comme le note d’emblée Eric Garandeau, président du Centre national du cinéma (CNC). Les « Assises pour la diversité dans le cinéma » devaient fournir «un cadre apaisé et constructif pour engager une concertation », mais « pas le procès de quiconque ». Finalement, la réunion aura permis à chacun ou presque d’exprimer son point de vue, mais les propositions pour remédier aux problèmes soulevés devront attendre, peut-être même jusqu’à juin, date fixée par la ministre Aurélie Filippetti pour de prochaines Assises… Le temps certainement que la baudruche gonflée à bloc suite à la tribune publiée par Vincent Maraval, co fondateur de Wild Bunch, dans Le Monde se fasse oublier.

Tout est parti donc de la tribune de Vincent Maraval (Wild Bunch) publiée fin décembre dans Le Monde. Au-delà du titre, un peu provocateur, « les acteurs français sont trop payés », il entendait dénoncer les « vices » du système de financement du cinéma à la française. S’en est suivi une ribambelle de réactions plus ou moins vives, plus ou moins outrées mais défendant, toujours, un système globalement vertueux de régulation et de redistribution qui permet, en gros, aux films à succès – en grande partie étrangers –  de financer les plus petites productions – en très grande partie françaises. Mercredi, et en dépit de la présence de Maraval qui a confié avoir hésité…

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