L'autorité britannique en charge de la protection des données personnelles pourrait entamer une enquête officielle au sujet de la modification des flux de données par Facebook dans le cadre d'une recherche sur la psychologie des foules. L'expérience, qui avait été mise au point en collaboration avec Cornell University et l'université de Californie, visait à vérifier des effets de contagion émotionnelle. Pour la conduire, Facebook avait modifié les flux de 700000 personnes pendant une semaine au début de 2012. L'existence de l'expérience n'a été mise au jour que lorsque celle-ci a été publiée dans le journal scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences le 17 juin. Le commissaire britannique en charge de la protection des données serait en train de vérifier si ce genre d'expérience n'est pas potentiellement contraire au droit sur la protection des données. Le cas échéant, il pourrait ordonner une enquête formelle.
