L'Arcep a réussi son lobbying. L'autorité des télécoms a été bien servie dans les débats à l'Assemblée nationale lors du premier vote de la loi Macron. L'Arcep et son nouveau président, Sébastien Soriano, ont obtenu plusieurs nouveaux pouvoirs. L'autorité aura en effet la possibilité, si le texte n'est pas modifié d'ici là, de se mêler des contrats entre opérateurs concernant les services d'itinérance. De même, l'Arcep obtient des aménagements sur les textes codifiants la pose du très haut débit dans les immeubles. Les syndics seraient désormais aussi à même de voter en faveur de l'installation de fibres, un pouvoir jusqu'ici détenu uniquement par l'assemblée générale des propriétaires. Enfin, les logements construit à partir de juillet 2016 devront être obligatoirement pré-raccordés au très haut débit.