Google au coeur d’une affaire qui engage une lutte sans merci entre les USA et l’Europe
Margrethe Vestager n’a pas froid aux yeux. Sa décision, au nom de la Commission européenne, d’envoyer une notification de griefs à Google au bout de près de cinq années de procédure – et d’entamer une enquête au sujet d’Androïd – arrive précisément quelques jours avant une visite officielle de la commissaire en charge de la concurrence à Washington.
Et il ne s’agit pas de n’importe quelle visite : à Washington, Margrethe Vestager rencontrera entre autres la présidente de la Federal Trade Commission (FTC) – l’institution qui a décidé de cesser des poursuites similaires entamées contre Google, et Michael Lee, le Sénateur en charge de l’enquête contre cette décision de la FTC… Elle a également un rendez-vous avec un assistant du ministre de la justice à la Maison Blanche. C’est là tout un symbole : Barack Obama – farouche défenseur de tous les agissements des GAFAS et en particulier de Google et Facebook en Europe – n’a pas dépêché son ministre mais un simple bras droit.
Under pressure
Car la décision de la Commission de communiquer ses griefs, et donc de refuser d’un revers de la main tous les engagements proposés par Google à la Commission précédente, n’est pas anodine dans les relations Europe/Etats-Unis. L’on se souvient…
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