Rencontres cinématographiques : le secteur attend de pied ferme la présidence française de l’UE

Le monde du cinéma avait rendez-vous pour trois jours de débats. Canal Plus et Netflix ne sont pas venus cette fois. Le tout sur fond de crise du cinéma post confinement dans les salles, mais pas sur le petit écran.

Les Rencontres cinématographiques se tenaient ces derniers jours au Touquet-Paris-Plage. L’industrie du cinéma avait rendez-vous sur les plages du nord pour débattre de l’avenir du cinéma et en partie de l’audiovisuel. En clôture, l’ARP, traditionnel organisateur de ces rencontres, a souhaité insister sur le rôle de la future présidence de l’UE par la France pour soutenir la création cinématographique. Sans grande surprise les intervenants aux débats se sont montrés ambivalents…

Règlement P2B : Reuters, Spotify, Axel Springer écrivent au conseil de l’UE !

Les représentants de plusieurs millions de sociétés européennes demandent au Conseil de l’UE d’adopter une position commune proche de celle du Parlement européen sur le règlement « platform to business » (P2B) visant à réguler les relations entre appstores et moteurs de recherche avec leurs usagers professionnels, tels que les développeurs d’applications.

A travers les organisations les réunissant, ce sont, comme nous le verrons, de nombreuses entreprises qui ont signé la lettre envoyée aujourd’hui au Conseil de l’Union européenne dans le cadre des discussions sur le règlement P2B. Il s’agit…

Amazon Video France mise sur le local

Alors que la France veut imposer des obligations d’investissement, Amazon fait la part belle cette année aux productions locales.

Amazon France ne rechigne pas à proposer des productions locales sur son service de SVOD. Les productions françaises sont présentes sur le service depuis plusieurs années déjà. Pour 2021, le service vidéo américain continue sa…

Cinémur transformé en Ciné-loisirs

Cinémur passe un accord avec Prisma Média. Un volet financier permet aux deux parties de se prévaloir d’un partenariat gagnant-gagnant. 

L’éditeur de l’application Cinémur – sans doute la meilleure dans son genre pour les fans de cinéma – vient d’annoncer un « partenariat » avec Prisma Media. Cinémur qui revendique 300 000…

Tempête sur la musique, Jean-Noël Tronc répond et dit tout !

L’interview de Jean-Noël Tronc, tout juste nommé directeur général de la Sacem, publiée dans le Monde a déclenché de vives réactions dans la filière musique. Le nouveau venu attaquait dans cet entretien les bases connues du centre national de la musique, sapant les efforts de tous faits jusque-là. La musique apparaissait une fois de plus désunie alors que le nouveau gouvernement bataille ferme avec l’Europe pour imposer un système de financement pérenne de la culture. Ces dans ces conditions que l’intéressé revient aujourd’hui sur ses propos dans une longue interview. Concernant le CNM, il affirme ne pas vouloir remettre en cause la charte signée par la filière, Sacem comprise, lors du dernier Midem, et qui détermine la configuration des aides. Jean-Noël Tronc se montre d’ailleurs plus proche que jamais des points de vue des producteurs. Cependant, le directeur général de la Sacem avance toujours l’idée de proposer au CNC d’ »héberger » le CNM, dans un premier temps. Sur l’Hadopi, la riposte graduée en prend pour son grade, et Jean-Noël Tronc se montre favorable à la fin de la suspension d’internet mais aussi de l’envoi des sommations aux internautes. Sans parle d’un exercice de rétropédalage, Jean-Noël Tronc clarifie largement sa vision de l’action de la Sacem en interne comme à l’extérieur, et annonce aussi la présentation de son plan stratégique lundi prochain aux salariés.

ElectronLibre : Que reprochez-vous à la riposte graduée, exactement ? Est ce à dire que vous appelez à une refonte du système avec amende, sans sommation ?

– Jean-Noël Tronc, directeur général de la Sacem : Je lui reproche d’avoir créé une sorte de double peine pour les créateurs : d’un côté, elle leur impose une exception de fait à la règle générale qui est qu’à toute contrefaçon répond une sanction ; de l’autre, elle a créé un réel malaise dans l’opinion publique et fait passer pour attentatoire aux libertés un dispositif qui est plutôt attentatoire au droit des créateurs. Tout cela sans sanction prononcée à ce jour, et pour un dispositif complexe dont une partie reste à la charge financière des sociétés des ayant-droits.

La sommation, c’est quoi ? Si je suis pris à 57 km/h sur la voie sur berge à Paris, on ne m’envoie pas un email d’avertissement, on me retire trois points à mon permis et je dois payer une amende. D’un autre côté, on ne me confisque pas non plus ma voiture. D’où mon hostilité au principe de la suspension de l’accès internet au foyer dont les conséquences pourraient être tellement pénalisantes qu’il est probable en plus que pas un juge n’appliquerait cette sanction.
Refondre le système, c’est ce que le gouvernement a annoncé. La mission Lescure aura notamment ce rôle. Il est temps de prendre un peu de temps, de faire un vrai bilan, qui montrera que le système de l’Hadopi a eu une vraie utilité.
Mais je redis que à l’heure où près de 80% de nos concitoyens sont sur le net, une autorité de régulation chargée des relations entre créateurs et utilisateurs de biens culturels est une bonne chose, une chose légitime et nécessaire. Depuis que le Conseil d’administration de la Sacem m’a élu il y a six mois, j’ai été voir des sociétés sœurs de la Sacem dans 7 pays à l’étranger, avec à chaque fois des rencontres avec des créateurs mais aussi des industriels ou des médias. J’ai été frappé de voir le décalage avec le débat chez nous. Les gens sont réellement intéressés par le modèle français. Ils en voient les limites, mais aussi les avantages.
On a tellement diabolisé cette haute autorité qu’on oublie le sens de son acronyme : «  pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet » ; « pour » et pas « contre » la diffusion des œuvres. Nos créateurs, nos éditeurs, ils se battent tous les jours pour que leurs œuvres soient plus diffusées. Moi qui me suis battu, dès que j’ai rejoint le cabinet du Premier ministre en 1997, pour la libre diffusion des données publiques, qui suis à l’origine de la création de Legifrance, qui est, aujourd’hui encore je crois, la plus grande base de données juridiques gratuite au monde, en inventant même la notion de « données publiques essentielles » qui doivent être libres de droit, je me sens très à l’aise avec ça.
Tout ce que je demande, c’est que l’on n’oublie pas le principe fondamental du droit d’auteur, qui est la liberté du créateur d’accepter ou de refuser la diffusion de son œuvre. Ce droit, c’est le premier de ses droits. Le critère de ce qui doit être sanctionné est donc, plus que jamais, le fait de diffuser l’œuvre d’un auteur sans son autorisation.
« J’ai contribué, avec d’autres, à éviter que cet excellent rapport ne devienne un enjeu d’affrontement gauche-droite »
 

EL : ?Sur le CNM (centre national de la musique) vos…

Valérie Pécresse : « Il faut faire vivre l’écosystème de la culture »

Valérie Pécresse présentait aujourd’hui son projet pour la culture. Elle se dit préoccupée par les conditions économiques du secteur créatif, qu’elle veut préserver avec diverses mesures, grâce à un ministère doté de 4 millards d’euros par an. Elle assure qu’elle veut assurer un financement pérenne de l’audiovisuel public, et propose une TVA à 5,5% pour tous les biens culturels.

« On ne parle pas assez de culture dans cette campagne. Nous avons décidé de vous consacrer cette matinée, parce que pour moi la culture c’est beaucoup plus qu’un supplément d’âme, c’est un ciment. (…) La culture est un bien essentiel, n’en déplaise à certains, qui ont fermé les librairies », ainsi Valérie Pécresse a-t-elle ouvert le grand évènement de sa campagne consacré à la culture, qui se tenait ce matin au théâtre La Bruyère à Paris. Les sénatrices Laure Darcos, Catherine Morin-Desailly et Florence Portelli, animatrices du groupe de travail sur la culture avec le conseiller régional Benoit Solès, étaient également présentes.

« Je veux que la culture vienne nous questionner »

La candidate désigne deux grandes directions pour sa politique culturelle si elle emporte l’élection présidentielle. Elle estime tout d’abord que la culture française est unique, et qu’elle est le substrat de la société française : « il n’y a pas des cultures en France, il y…

Séries Mania : la propriété intellectuelle des séries européennes devrait rester en Europe

Le phénomène de délitement des catalogues des producteurs européens, qui perdent de plus en plus souvent la propriété intellectuelle de leurs productions en faveur de plateformes hors UE, inquiètent les professionnels et leurs représentants, qui réfléchissent à des solutions.

Séries Mania, qui se déroule cette semaine à Lille est à la fois un festival grand public et trois journées professionnelles, à l’occasion des quelles de nombreux sujets sont abordés. Responsabilité des créateurs, focus sur Médiawan, Netflix ou encore Paramount, reinvention de la relation auteur/producteur, notamment, ont chacun fait l’objet de panels ou de présentations. L’une des tables rondes les plus attendues par les producteurs était organisée en partenariat avec le CEPI (European Audiovisual Production Association), et portait un titre presque militant : « Défendez la propriété intellectuelle européenne ! ».  Le problème, explique le CEPI, est le suivant : « en raison d’un cadre juridique inadéquat, les œuvres audiovisuelles réalisées en Europe sont qualifiées d’européennes”, indépendamment de la localisation de leur propriété intellectuelle….

Guerre des chaînes, OCS revient en force avec HBO

La bataille opposant Canal Plus à OCS (anciennement Orange cinéma séries) a pris un nouveau tournant ce jeudi, puisque la nouvelle offre de la seconde, élaborée en partenariat avec le studio américain HBO, se veut très clairement concurrente de celle du groupe présidé par Bertrand Méheut.

La conférence de présentation d’OCS « nouvelle génération », organisée alors qu’une bonne partie du monde l’audiovisuel français se trouve actuellement au festival de la fiction TV de La Rochelle, a malgré tout rameuté énormément de monde au théâtre du Rond-Point ce jeudi. Il faut dire qu’à l’affiche de cette rentrée en forme de « show », il n’y avait pas seulement Guillaume Jouhet, directeur général du bouquet de télévision payante d’Orange, mais aussi Richard Plepler, big boss de Home Box Office (ou HBO) ; la chaîne devenue culte grâce à ses séries aussi diverses que qualitatives, comme Six Feet Under, Boardwalk Empire, Game of Thrones ou True Blood.

Partenaire historique…

WhatsApp, la nouvelle magie du marketing mobile

Les nouvelles ficelles du marketing sur mobile sont à l’origine de la valorisation de Whatsapp lors de son rachat par Facebook.

Mais bon dieu quelle mouche a piqué Mark Zuckerberg pour qu’il mette 19 milliards de dollars sur une start-up dotée d’une cinquantaine d’employés qui développe une application pompée sur Blackberry Messenger et tant d’autres App du genre – ICQ, MSN Messenger, Gtalk, etc. ? Les médias s’arrachent les neurones depuis hier soir. A la fermeture de la bourse américaine, le géant Facebook officialisait l’acquisition de WhatsApp pour la somme mirobolante de 16 milliards de dollars (actions et cash, plus un volet de 3 milliards supplémentaires, soit 19 milliards au total). Dans la foulée, les marchés, visiblement sceptiques, ont laissé le titre dégringoler de plus de 5%, avant de terminer sa course folle à -3%. Une tendance qui se retrouve en début de séance…

Facebook, le coeur du Métavers en Europe

Facebook annonce vouloir embaucher près de 10 000 ingénieurs en Europe pour fabriquer son Métavers. Le réseau social met en avant l’avancée du Vieux-continent sur la réglementation des plateformes.

Facebook veut mettre les moyens pour constituer son métavers. Le réseau social va implanter des équipes pour travailler à sa conception dans le monde entier, et donc en Europe où le groupe espère embaucher…

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