La Poste, futur champion de l’identité numérique (Épisode 1)

En trois épisodes, ElectronLibre présente la thématique passionnante de l’identité numérique, qui est au fondement même de la vie dans l’espace numérique. Informations, divertissements, sécurité, paiement, finance, vie sociale, Blockchain, GAFAM, etc., tous les domaines de la vie virtuelle sont reliés à ce concept d’identité numérique. La Poste y joue déjà un rôle pour plus d’un million de français. 

La Poste est engagée dans une grande aventure. Les agents n’y risquent plus leur vie comme à l’époque glorieuse de l’aéropostale, mais il existe un lien tangible, factuel, avec les grands ainés, Saint-Exupéry, Mermoz ou Latécoère. Cette grande aventure est aujourd’hui virtuelle, mais pour autant tout à fait réelle. Elle est tellement inscrite dans le réel, qu’il s’agit de garantir l’identité de chacun vis à vis de tous. La…

La Poste, la Blockchain et l’identité numérique (Épisode 2)

En trois épisodes, ElectronLibre présente la thématique passionnante de l’identité numérique, qui est au fondement même de la vie dans l’espace numérique. Informations, divertissements, sécurité, paiement, finance, vie sociale, Blockchain, GAFAM, etc., tous les domaines de la vie virtuelle sont reliés à ce concept d’identité numérique. La Poste y joue déjà un rôle pour plus d’un million de français.

Les technologies émergentes seront essentielles demain lorsqu’il faudra faire la preuve de son identité numérique. Les GAFAM et d’autres sont déjà sur le coup, comme l’on dit. Blockchain, chiffrage et d’autres sont vus…

La Poste, les Gafam et l’identité numérique (Episode 3)

En trois épisodes, ElectronLibre présente la thématique passionnante de l’identité numérique, qui est au fondement même de la vie dans l’espace numérique. Informations, divertissements, sécurité, paiement, finance, vie sociale, Blockchain, GAFAM, etc., tous les domaines de la vie virtuelle sont reliés à ce concept d’identité numérique. La Poste y joue déjà un rôle pour plus d’un million de français.

La Poste n’est pas la seule à miser gros sur le dossier de l’identité numérique. Sur ce terrain, la bataille concerne aussi les fameux Gafam. Apple, Meta, Microsoft…

Le Medef s’essaie au numérique

Pour le Medef, le numérique français, c’est avant tout la cybersécurité et la protection de l’identité numérique, marchés dans lesquels le représentant du patronat a poussé ce matin l’idée qu’il y avait une « special touch » française qui plait aux gouvernements étrangers, parce qu’elle est respectueuse de leur souveraineté.  En pratique, néanmoins, vendre de la protection contre des risques immatériels ne se fait pas sans difficultés. Autre leçon de la conférence de ce matin : la tension entre les grandes entreprises françaises et les nouveaux arrivés du numérique est palpable, mais reste encore largement un sujet tabou.

La task force numérique du Medef organisait ce matin Paris une conférence ayant pour but de « renforcer le développement international des entreprises françaises du numérique ». A regarder de plus près le fascicule distribué lors de l’évènement, et la conférence elle-même, la filière numérique se réduit, pour le représentant du patronat, au…

Jean-Noël Tronc : « La bataille européenne pour l’avenir de la culture et des industries de la création ne fait donc que commencer. »

Jean-Noël Tronc, directeur général de la Sacem, prend position dans le débat européen après la publication du rapport de Julia Reda. Le patron de la plus grosse SPRD mondiale réfute les arguments de l’euro-députée du parti Pirate concernant l’inadaptation supposée du droit d’auteur au numérique, et suggère au contraire une modification de la directive commerce électronique. 

ElectronLibre :  Pensez-vous, comme Fleur Pellerin l’a dit lors de la remise du rapport Sirinelli au CSPLA, que la modification de la directive 2001/29 sur le droit d’auteur n’est pas véritablement nécessaire, ou êtes-vous parmi ceux qui considèrent une « modernisation » de ce texte comme inévitable ?

– Jean-Noël Tronc : Malheureusement, l’alternative ne se présente pas en ces termes. La modification de cette directive n’est pas nécessaire, Fleur Pellerin a absolument raison et nous avons de la chance d’avoir une ministre de la Culture aussi fermement engagée face à l’offensive contre le droit d’auteur engagée à Bruxelles.

Mais en même temps le rapport de force au niveau européen est tellement défavorable qu’il paraît pour l’instant difficile d’éviter une réouverture de ce texte, avec un vrai risque d’effet domino sur tout le cadre européen du droit d’auteur, des droits voisins et de la propriété intellectuelle en général. C’est une perspective d’autant plus inquiétante qu’un tel mouvement, venu de l’Union Européenne, aurait aussi des effets au niveau des législations nationales et dans le reste du monde, où le modèle européen du droit d’auteur est, et reste, la référence.

Cette fois, il n’y a pas de possibilité de veto d’un Etat membre à la différence du dernier combat pour l’exception culturelle, remporté contre la Commission Barroso, en juin 2013, à propos du mandat de négociation d’un traité de libre-échange USA/Europe.

Mais comment percevez-vous le rapport de force à Bruxelles ?

– Le Parlement Européen semble très partagé et beaucoup de députés européens sont apparemment sensibles au discours anti-droit d’auteur. Comment expliquer sinon cette aberration d’avoir confié le bilan de la directive 2001/29 à une députée du parti pirate, notoirement anti-propriété intellectuelle ? C’est le renard à qui on demande un rapport sur la sécurité du poulailler ! Qu’aurait-on dit si un député du parti UK-IP avait été chargé d’un bilan de l’euro ? Et encore, les euro-sceptiques ont fait 25% aux élections européennes, les pirates 0,4%…

De leur côté, les Etats membres sont très divisés. L’idée que la culture est une cause essentielle, qui dépasse largement le seul aspect économique et doit, pour cette raison, être préservée et soutenue, est loin de rassembler tout le monde.

Dès qu’il est question d’internet et de numérique, beaucoup de responsables politiques tombent encore en état de sidération et semblent perdre tout sens critique. C’est un peu la musique que l’on nous joue actuellement à propos du droit d’auteur à Bruxelles, qui serait un « obstacle » à la révolution numérique.

Pour ce qui est de la position des différents Etats de l’Union Européenne, beaucoup de leurs responsables politiques confondent ambition numérique pour une société de l’information plus juste et plus sûre – nous l’avons tous, nous les citoyens de l’Europe – et soumission aux géants de l’internet.

Dans le rapport de force à Bruxelles, le lobby des géants de l’internet reste de loin le plus puissant. Sa pression pour remettre en cause les outils de régulation de la culture, la protection des auteurs, de leurs œuvres et de leur droit à vivre de leur création à travers le droit d’auteur, ne semble pas pour le moment avoir de frein.

Tant à la Commission qu’au Parlement, l’état d’esprit dominant conjugue fascination pour les géants du net, relative indifférence face aux atteintes annoncées au droit d’auteur, sujet jugé secondaire et technique, et large consensus autour de l’idée qu’il faut une remise à plat urgente parce que le droit d’auteur serait devenu un problème, en particulier pour le consommateur.

On a parlé des Etats et du Parlement Européen, mais qu’en est-il de l’équilibre des forces au sein de la Commission Européenne elle-même ?

– A la Commission Européenne, l’équilibre qui avait pu exister jusque- là entre pro et anti droit d’auteur est brisé. Jean-Claude Jüncker a fait du Digital Single Market,  le marché unique numérique, et donc de l’ardente nécessité de « briser les barrières nationales», dont celle du droit d’auteur, selon ses propres termes, l’un des piliers de son programme politique.

La notion même de marché « unique » numérique devrait pourtant prêter à sourire : l’internet ignore les frontières et le consommateur aussi, pour son plus grand bénéfice, même si en tant que contribuable il paie le prix d’un laisser-faire qui permet à certaines grandes entreprises extra-européennes d’ignorer les règles et la fiscalité européennes …

Pourtant, curieusement, le droit d’auteur semble devenu une vraie obsession pour certains représentants européens. Le  Vice-président de la Commission européenne, l’ancien Premier ministre estonien Andrus Ansip, commissaire au marché unique numérique, déclarait ainsi en janvier 2015 : « Il y a trop d’exceptions nationales, de différences et de limitations qui rendent le système non efficient pour un marché paneuropéen. Le droit d’auteur n’est qu’un exemple des restrictions qui freinent le plein développement du marché unique numérique». Pour l’avoir rencontré, il semble vraiment croire qu’il n’y a pas pire obstacle à ses yeux pour l’essor économique de l’Europe que le droit d’auteur !
« le droit d’auteur fonctionne très bien et que jamais le consommateur n’a eu accès à autant d’œuvres culturelles »

 
De fait, tant les Commissaires que la députée européenne du parti pirate, Mme Reda, expliquent que le droit d’auteur freine l’accès aux œuvres dans l’espace…

Fichier TES : le vaudeville des non-élus

L’affaire du décret du 28 octobre 2016 autorisant la création d’un traitement de données à caractère personnel relatif aux passeports et aux cartes nationales d’identité (« fichier Titres Electroniques Sécurisés (TES) ») prend un tour vaudevilesque avec une demande de suspension du Conseil National du Numérique – dont la légitimité n’est pas celle d’un gouvernement démocratique et dont la compétence en matière de gestion de l’état civil est inexistante – et une scène de ménage gouvernementale de la part d’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique. La CNIL, dont l’avis du 30 octobre estime le décret légal mais dont certains membres, et même la présidente, se sont ensuite rebiffés contre le principe même d’un fichier, a ouvert la brèche.

Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a beau répéter que le fichier TES « n’est pas un fichier des gens honnêtes » et que « ce dernier vise ni plus ni moins à simplifier et moderniser le traitement des demandes des titres d’identité, en alignant le processus de délivrance des cartes nationales d’identité (CNI) sur celui ayant actuellement cours pour les passeports », le…

Ursula von der Leyen : un peu de police du numérique, rien pour la culture

Ursula von der Leyen sera la nouvelle présidente de la Commission européenne, à partir de novembre prochain. Si elle promet beaucoup, mais sans doute pas assez, en matière de numérique – avec notamment une révision des règles sur la responsabilité des plateformes – ceux qui attendaient des déclarations sur une Europe de la culture seront déçus. Par ailleurs la nouvelle présidente reprend les projets de son prédécesseur Jean-Claude Juncker en matière de développement d’une fiscalité plus juste, sans aucune garantie de réussite sans modification des Traités.

La candidature d’Ursula von der Leyen a été approuvée hier par le Parlement européen, à  383 contre 327 et 22 abstentions. Il lui reste à constituer son équipe, en fonction des propositions des Etats, des désirs des candidats et de son impératif d’avoir un nombre égal d’hommes et de femmes. Margrethe Vestager sera probablement la candidate danoise : si le Conseil souhaite la voir prendre le poste de vice-présidente, certains voient dans son annonce d’aujourd’hui de poursuites contre Amazon un plaidoyer pour rester à la DG Concurrence. La présence de Michel Barnier est également presque certaine. Quoi qu’il en soit, la nouvelle présidente a déjà donné ses orientations politiques, à la fois dans un document envoyé aux parlementaires, et lors de son discours d’hier à…

Johan Hufnagel « On reste un journal fondamentalement plus libre »

Le directeur délégué de Libération se livre à ElectronLibre. Après le déménagement, qui a quitté ses locaux historiques pour rejoindre les autres actifs médias du groupe Altice, le journal emblématique de la gauche française sort de la crise. Johan Hufnagel nous révèle le plan qu’il compte mettre en application pour relancer le journal, tout en pérennisant les finances, et enfin convaincre dans l’univers du numérique. La richesse de Libération, c’est son identité, et le directeur n’entend pas la laisser se diluer dans la galaxie Altice Média. Selon nos informations, le journal aurait généré en 2015 un chiffre d’affaires de l’ordre de 28 millions d’euros, dont un peu plus de 10% pour son activité Internet.

EL : 40 ans après sa création de quoi Libération est-il le nom, aujourd’hui ? 

Libération est en constante évolution mais il y a une constante : nous sommes le journal que les gens aiment détester. Souvent, ils ne sont pas nos lecteurs d’ailleurs. On a là presque une marque de fabrique, qui illustre tout à fait la difficulté d’être un titre très fort. Si on n’écoute que les haters, Libération se serait affadi dès le premier jour de son existence; qu’il n’est plus en adéquation avec LA « doxa » de la gauche ! L’a-t-il été un jour, en 1973 ou en 1981 d’ailleurs? Libération doit composer avec le fait de représenter des courants multiples, et c’est très difficile.

Lorsque je suis arrivé à Libération en 1990, la question se posait déjà : est-ce qu’on est le journal d’une génération, en gros celle de 1968, qui doit donc s’éteindre avec, ou bien Libération est-il un journal populaire qui se renouvelle en permanence ? Le choix n’a pas été fait ! L’argent a manqué aussi, et pour ça le journal n’a pas été gâté. Longtemps, il n’y a eu que des mécènes qui se sont penchés sur le cas Libération, sans investissements suffisants.

A quoi sert Libération donc? Quand il n’y avait pas encore Internet, Libération était le seul journal qui représentait les sensibilités diverses de gauche. Aujourd’hui, l’avènement du réseau des réseaux a permis l’éclosion de médias nouveaux, comme Mediapart, Rue89, etc.

On reste un journal fondamentalement plus libre que les autres. Il n’y a pas de «ligne politique»…

Jean-Michel Jarre: « voulons-nous devenir en Europe des colonisés numériques ? » 

Hier, le Parlement européen mettait la culture à l’honneur. Ce fut l’occasion pour son président, ainsi que pour Jean-Claude Juncker, d’insister sur l’importance de l’adoption de la future directive droit d’auteur. Jean-Michel Jarre, l’un des invités d’honneur de la conférence, a souligné qu’en matière de création, l’Europe devait être le modèle du reste du monde, tout en étant pas dupe des arguments des GAFAs. Il déplore la passivité des médias français sur ce sujet fondamental.

La conférence d’hier, qui s’est déroulée dans l’hémicycle européen de Bruxelles, avait lieu dans le cadre de l’année du patrimoine culturel européen : « cette année est l’occasion de mieux connaitre notre union dans toute sa…

Hadopi : le diable se niche dans les exceptions au droit d’auteur

On dit souvent que le Diable se niche dans les détails. Et c’est le sentiment que l’on a à la lecture de la synthèse des contributions reçues par l’Hadopi, suite à une consultation publique lancée en octobre 2011, sur l’effectivité des exceptions au droit d’auteur à l’heure du numérique. Un thème de réflexion beaucoup moins anodin qu’il n’y paraît, à la croisée des grandes problématiques du moment, sur la régulation du numérique et d’Internet.

Pilotée par l’ancien ministre de la Culture et membre du collège de la Haute Autorité Jacques Toubon, la réflexion lancée en octobre 2011 par l’Hadopi sur les exceptions au droit d’auteur, avec l’appui de deux experts des Labs – Christophe Alleaume, professeur de droit et Cécile Méadel, professeur de sociologie -, pour anodine qu’elle puisse paraître, parce qu’elle s’inscrit presque à la marge de la législation sur le droit d’auteur, ne s’aventure pas moins systématiquement en terrain miné.

Les 21 exceptions au droit d’auteur retenues par l’Hadopi permettent en effet de définir des espaces de liberté, dans les sphères publiques et privées, auxquels il n’est pas question de renoncer dans l’environnement numérique. C’est dans la définition de ces espaces de liberté et dans l’équilibre qu’elle permet d’introduire, entre application stricte du droit d’auteur et respect des libertés publiques et individuelles, que se joue probablement pour une part aujourd’hui le dynamisme d’une société, de sa culture, de son économie, et sa capacité d’innovation. Or garantir l’effectivité des exceptions au droit d’auteur dans l’environnement numérique, ou revoir leur nature et leur portée à la lumière des nouveaux usages qui se développent, ne va pas sans soulever de nombreuses questions, à la croisée des grandes problématiques du moment : du statut des hébergeurs à la régulation des mesures techniques de…

Numérique : l’Assemblée Nationale prête à adopter une loi contraire au droit européen

Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique en cours d’examen à l’Assemblée Nationale est plus que probablement contraire au droit européen, quelques dispositions administratives mises à part. Le gouvernement doit à présent trouver une solution pour se sortir de l’ornière dans laquelle il s’est lui-même embourbé.

La majorité pourrait être à nouveau dans une situation similaire à celle de la loi Avia, avec une future loi numérique ultra-ambitieuse mais qui sera probablement retoquée après examen par des juridictions supérieures. La commission spéciale de l’Assemblée Nationale a débuté cette semaine son examen du projet de loi « visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique », qui a été adoptée, selon la procédure accélérée, en première lecture par le Sénat le 7 juillet. Comme nous l’avions dit dès avant l’été, ce projet, dont l’objectif est d’adapter le droit français au DSA et au DMA, va beaucoup plus loin que ces deux textes européens régulant le numérique. Ses dispositions en matière…

DSA : hésitations sur l’identité du rapporteur parlementaire

Le Parlement européen se prépare à examiner le Digital Services Act proposé par la Commission européenne en décembre. Les désignations des parlementaires en charge du ou des rapports ne sont pas encore finalisées et font l’objet de tensions, en particulier en Commission Marché Intérieur (IMCO).

La proposition de Digital Services Act de la Commission européenne va être examinée sous toutes les coutures par les élus européens au cours des prochains mois. Il ne fait pas de doute que les évènements récents aux Etats-Unis, qui ont vu le blocage du compte de Donald Trump par des décisions unilatérales des plateformes,…

Audiovisuel public : L’Assemblée nationale préconise la fin de la publicité à 20 heures, la création d’un holding, et une contribution de la taxe Gafa

Le rapport Gaultier/Bataillon de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale est une répétition de ce que les députés préconisent pour l’audiovisuel public depuis plusieurs années.

Le projet de rapport d’information sur l’avenir de l’audiovisuel public commence à circuler. Il sera publié officiellement demain à midi. Il a été rédigé et supervisé par les députés Jean-Jacques Gaultier, président de la commission des affaires culturelles (LR) et Quentin Bataillon, rapporteur (Renaissance). Dans cet avant-projet, le président n’hésite pas à se montrer offensif, assurant « Quitte à bousculer » ce rapport doit « proposer et apporter une véritable valeur ajoutée pour l’audiovisuel public en matière de finances, de gouvernance, d’identité et de spécificité de ses missions ». Dans ces conditions, le rapport entre directement dans le vif du sujet dès son introduction. L’AN veut un couvre-feu publicitaire à partir de…

2022, cryptos, métavers et fluidité…

Des tendances 2022 mises en lumière par Meta, il se dégage quatre termes forts : équilibre, crypto inclusion, creators et identités.

De quoi va t-on parler en 2022 ? C’est pour répondre à cette question à la fois simple et désarmante que Facebook a publié ses tendances pour l’année à venir. Le résultat a été compilé par le service IQ du réseau social, et il tient en quelques chapitres clefs pour comprendre ce qui advient. Il a fallu pour cela amplifier les signaux de 2020 et de 2021, savoir se projeter après l’épidémie de Coronavirus. Les thèmes majeurs révélés par cette approche ne sont pas tous des inconnus, bien entendu,…

Publicité et vie privée : les Telcos européens veulent concurrencer les GAMAs

Le droit de l’UE empêche les géants des télécommunications de se racheter les uns les autres pour créer un géant européen. Ils ont trouvé une parade, en proposant la mise en place d’une entreprise commune qui opérerait dans le domaine de plus en plus fructueux de la publicité en ligne. Mais les autorités européennes doivent d’abord l’autoriser. 

En vertu des règles européennes sur les concentrations, les sociétés qui souhaitent créer une entreprise commune doivent la notifier à la Commission européenne, à charge pour celle-ci de l’autoriser, ou de l’interdire. C’est ce qu’ont fait vendredi les géants européens des telcos Deutsche Telecom, Orange, Telefonika et Vodafone. Leur objectif est de créer ensemble « une solution d’identification numérique respectueuse de la vie privée pour accompagner les activités…

Qobuz placé en redressement judiciaire

La société Qobuz a été placée en redressement judiciaire après plus d’un an de procédure de sauvegarde. Yves Riesel lance un appel à sauver l’entreprise qui risque de perdre son identité après un éventuel rachat.

L’histoire tourne saumâtre… Le service de musique en ligne Qobuz a été placé en redressement judiciaire lundi 9 novembre. La société qui était en procédure de sauvegarde depuis plus d’un an n’a pas trouvé de financement pour poursuivre ses activités, malgré une excellente progression de son chiffre d’affaires qui atteint 7,4 millions d’euros sur l’année 2015 (l’exercice de Qobuz se…

Le CSA veut que FTV devienne un tueur en séries

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel dresse un bilan en demi-teinte de l’activité de France-Télévisions sur la période 2010-2014, et suggère sans ambages au groupe de sortir de son carcan, de se démarquer des chaînes du privé, et de s’inspirer des expériences américaine et britannique. Un texte qui fait quasiment office de feuille de route pour le prochain président de la holding, qui doit être nommé au printemps prochain.

Contre toute attente tout n’est pas noir dans le bilan quadriennal du CSA, publié hier, intitulé « bilan des résultats de la Société France Télévision ». Le gendarme de l’audiovisuel considère que France Télévisions a même réussi a « préserver une audience significative » et salue tout particulièrement le travail de la branche information des chaines. Le CSA mentionne également les progrès faits en matière de droits des femmes et le développement « significatif » des activités numériques de France Télévisions. Voilà pour les compliments, place aux critiques… Le Conseil ne donne pas de satisfecit en matière de programmes, et envoie même quelques avertissements notamment concernant le peu d’avancée…

Le Parlement Européen en France pour discuter de la responsabilité des plateformes

La responsabilisation des plateformes en ligne vis-vis de la culture – tant pour ce qui est du piratage, que des quotas de diffusion ou du financement des oeuvres – est en cours de discussion au niveau européen, notamment dans le cadre des projets de directive Droit d’auteur, Services de Médias Audiovisuel et Câble-Satellite. Pour discuter de ces différents projets, des critiques dont ils font l’objet et des solutions envisagées, le bureau d’information français du Parlement Européen organisait aujourd’hui à Paris une matinée sur le thème du rôle des plateformes en ligne dans la culture, autour de l’euro-députée Constance le Grip.

Derrière le terme « plateforme », se cachent des réalités aussi différentes que Qobuz et Spotify d’un côté, et YouTube de l’autre. Les deux premiers « distribuent 70% de leurs revenus aux ayants-droits », a expliqué Marine Elgrichi de Spotify présente aujourd’hui. Quant à YouTube, s’il « propose une expérience client à peu près équivalente »…

François Fillon : « Je veux réduire la fracture culturelle »

François Fillon ouvre notre série. Le candidat des Républicains prend position sur les sujets relatifs à la culture, le numérique et la communication. Toujours fervent adepte de la Hadopi, il veut renforcer et étendre son pouvoir. François Fillon avalisera un budget pour la rue de Valois à 1% du budget de l’Etat. Il entend aussi, s’il est élu, développer Etalab, qu’il avait créé en tant que premier ministre. Concernant, les télécoms, François Fillon se réjouit des velléités de SFR de financer le cinéma, mais n’en dit pas plus sur la position de l’Etat actionnaire d’Orange, ni sur la sanctuarisation des fonds du CNC, notamment. Enfin, le candidat de la droite ne cache pas son attachement à l’exception culturelle française, qui doit être maintenue, selon lui, et le CNM relancé.

Quelle est la place de la culture et de ses industries dans votre programme ?
La culture est le socle de notre identité, de nos modes de vie et de notre cohésion sociale. Elle est un facteur d’épanouissement personnel aussi bien qu’une force économique à travers le tourisme, l’attractivité de notre territoire, nos exportations. C’est également un des vecteurs de notre influence dans le monde. Pour toutes ces raisons, la culture tient donc une place importante dans mon projet.

Quels seront vos premières décisions en tant que président en matière de culture ?
Je veux réduire la fracture culturelle. Trop de jeunes se détournent de la culture. Pour y remédier, je développerai la pratique artistique dans les établissements scolaires. Du collège au lycée, l’histoire de l’art sera également mieux articulée avec l’histoire générale. Il nous faudra aussi réduire la fracture territoriale. Les établissements culturels nationaux devront proposer des actions culturelles dans les territoires ruraux. L’Etat participera aussi à cet effort en mettant en place un plan « patrimoine pour tous » qui consacrera 2 milliards d’euros sur 5 ans à la restauration des monuments et objets d’art partout en France.

 
« Tous mes ministres…

Aux côtés de Mark Zuckerberg, Emmanuel Macron en quête de légitimité numérique européenne

En se mettant au premier plan aux côtés de Mark Zuckerberg comme point d’ancrage de la régulation des plateformes, Emmanuel Macron joue son influence au niveau européen, où il espère devenir l’arbitre entre plateformes et institutions au moment où tout le monde, ou presque, admet qu’il est nécessaire de réguler. Un échange de bons procédés qui pourrait résulter dans des obligations allégées, et une protection du caractère secret de leurs algorithmes, pour les plateformes qui coopèrent. A y regarder de plus près, le chef de l’Etat donne aussi un indice fort que la France veut agir au niveau européen pour rouvrir la directive e-commerce, puisque le rapport qui a été remis vendredi sur la responsabilisation des plateformes préconise rien moins que de mettre fin au principe du pays d’origine mis au point par ce texte.

Pour Emmanuel Macron, la question est d’importance : comment faire gagner de l’influence à la France dans le Conseil de l’UE au cours du prochain mandat ? Cette problématique est d’autant plus prégnante que l’influence française au Parlement européen sera fortement diluée du fait qu’à peine un tiers des députés sortants – qui connaissent bien l’UE – sont en position éligible, et que parmi ceux ci, seulement deux sont dans les mouvement présidentiel, dont un transfuge d’EELV. Le lancement d’une « taxe GAFAs » au niveau européen ayant piètrement échoué, le président de la République a décidé de changer son fusil d’épaule, et – plutôt que de s’opposer aux…

L’Etat contre Apple et Google : « il ne faut pas qu’ils aient un droit de vie ou de mort » 

Bercy espère que les futures règles européennes qui imposeront aux plateformes une série d’obligations vis-à-vis de leur partenaires commerciaux s’inspireront du droit français, et travaille dans ce sens. Dans cette optique, les poursuites – annoncées hier – contre Apple et Google, et visant les conditions applicables aux développeurs d’applications sur leurs « stores » sont une sorte de répétition générale. 

La DGCCRF présentait aujourd’hui ses résultats pour 2017, avec un fort accent sur le numérique. S’il s’agit encore largement pour Bercy de protéger les consommateurs, notamment en matière de location d’hôtels, de voyages ou encore d’achats en ligne, le service a commencé ces derniers mois à se pencher sur les relations des plateformes numériques avec leurs partenaires commerciaux, et notamment avec les développeurs…

Droit d’auteur : la commission ne s’interdit pas de revoir la responsabilité des hébergeurs

Deux éléments importants sont ressortis hier de la table ronde sur le droit d’auteur dans le cadre de la journée « Auteurs & Co 2015 ». D’abord, la Commission ne fait a priori aucun blocage sur l’examen des conséquences de l’irresponsabilité des intermédiaires techniques sur les conditions de financement de la culture. En outre, Maria Martin-Pratt a précisé qu’amener le droit d’auteur à une durée de 50 ans comme le souhaite Julia Reda serait « très compliqué » du fait d’accords internationaux basés sur une durée de 70 ans.

De nombreux professionnels de l’audiovisuel, et de la culture en général, étaient réunis hier pour la conférence Auteur & Co 2015,  journée de débats organisée par la Société Civile des Auteurs Multimédia (Scam) au Forum des Images. De nombreux thèmes ont été abordés, de la diversité culturelle au partage de la valeur en passant par un instant philosophique sur l’identité européenne mené par l’écrivain Julia Kristova. Electron Libre animait la table ronde sur le droit d’auteur, sujet très prégnant en ce début 2015, pendant laquelle il fut naturellement question du projet de rapport de Julia Reda et du travail actuel de la Commission européenne.

C’est Patrick Bloche – président de la commission Affaires Culturelles et Education de
l’Assemblée Nationale – qui a ouvert la table ronde, rappelant son attachement à la culture et au mode actuel de financement de la création, et sa sidération face à l’obstination de la Commission de Jean-Claude Juncker à modifier à tout prix la directive droit d’auteur. Au sujet de l’innovation, il a estimé que « Le droit d’auteur a toujours su s’adapter et affronter les défis technologiques ».

Les membres du panel étaient Maria Martin-Pratt de la Commission européenne,…

Emmanuel Durand « je voulais exprimer le témoignage d’un praticien »

Emmanuel Durand, vice president marketing de Warner France, vient de publier, « la menace fantôme » un livre éclairant sur les industries créatives à l’heure du numérique.

A votre avis, quand donc les industries créatives sortiront de l’âge de la promesse ? Pour enfin réaliser les bénéfices du numérique.

– Probablement quand la peur de ne rien faire deviendra plus forte que la peur du changement qui prédomine actuellement. Netflix à cet égard semble fonctionner comme un aiguillon…

Présidence suédoise : « ne vous attendez pas à ce que nous laissions les priorités suédoises influencer notre présidence ! »

Les priorités de la très attendue présidence suédoise de l’UE seront présentées officiellement le 14 décembre. Le représentant permanent du pays à Bruxelles a néanmoins fourni quelques pistes ce matin. 

La Suède prendra la présidence du Conseil de l’UE le 1er janvier prochain. Ce sera la troisième fois que le pays d’Ikea, d’ABBA et de Spotify tiendra ce rôle. La Suède contrebalance avec aisance le faible poids de sa population. – 10,5 millions d’habitants – avec une identité forte notamment pour ce qu’est de sa vision économique de l’Europe, que Stockholm a toujours préféré libérale. Certains s’en réjouissent : nous l’avions vu il y a quelques jours avec l’enthousiasme des plateformes…

« Plus de moyens pour l’innovation, moins de pub » : les propositions de la Scam pour l’audiovisuel public

Aux premières loges de la réforme de l’audiovisuel public qui se profile, la Scam se dit plutôt satisfaite du fonctionnement actuel de Radio France, et insiste sur la nécessité de développer une politique éditoriale cohérente pour France Télévisions.

Pour cela, le représentant des réalisateurs de documentaires et auteurs multimédia estime qu’il faut davantage de moyens, et une contribution plus importante de France télévisions dans la production des programmes qu’elle diffuse. Elle veut aussi plus d’engagement en matière de numérique et des relations moins « incestueuses » entre l’audiovisuel public et l’exécutif. La Scam reprend également sa ligne en faveur d’une disparition de la publicité sur l’audiovisuel public, ligne « vieille de dix ans » nous a rappelé son Directeur général, Hervé Rony. Il ne s’agit pas de « critiquer tous azimuts » explique la Scam dans ses propositions sur l’audiovisuel public publiées aujourd’hui. L’organisme reconnait que l’audiovisuel public a, pour diverses raisons, opéré dans un « contexte difficile » ces dernières années, mais estime qu’il est temps…

Evènements sportifs : vers un blocage rapide des retransmissions pirates

Nous publions le projet d’avis du député européen Tomasz Frankowski (PPE, Pol) : il demande au Parlement européen de soutenir une solution de blocage rapide – dans les trente minutes – des évènements sportifs piratés par les intermédiaires hébergeant les évènements piratés. Une majorité semble pouvoir se dégager en faveur de cette méthode, réclamée par les organisateurs de matchs et de championnats.

Comme nous l’avions expliqué ici, les organisateurs d’évènements sportifs travaillent d’arrache-pied depuis un an à convaincre les institutions européennes de la nécessité de l’adoption d’une solution continentale de lutte contre le piratage de matchs et autres championnats. La crise sanitaire, expliquent-ils, renforce ce besoin. Certains pays, comme l’Espagne, protègent depuis un certain temps déjà les droits de leurs organisateurs d’évènements sportifs, considérés comme un pan fondamental de l’économie et de la culture. Adrian Vasquez Lazara, président de la Commission affaires juridiques du Parlement européen a expliqué lors d’un échange de vues sur le sujet jeudi dernier que « les Espagnols peuvent désormais découvrir d’où proviennent les transmissions illégales, dans un délai allant de cinq…

DSA : deux pas en avant, trois pas en arrière

Le vote parlementaire d’hier sur le Digital Services Act convient à la Commission européenne et aux plateformes, mais est loin de faire l’unanimité du côté des parties prenantes européennes. En cause, le fait que l’objectif affiché par le texte de responsabiliser les plateformes ne serait pas atteint, et qu’il pourrait constituer un recul par rapport à la directive e-commerce.

Le vote du rapport et de la résolution du Parlement européen sur la proposition de Digital Services Act avait lieu hier. Après une session de votes d’amendements le matin, le rapport a été voté dans son intégralité en fin d’après-midi, à 530 pour, 78 voix contre et 80 abstentions. Les députés qui avaient soutenu des amendements substantiels au texte voté en commission Marché Intérieur en décembre ont été déçus : peu de leurs demandes ont été soutenues par leurs collègues. En particulier, l’amendement 207, prévoyant le remplacement du « notice and put down » par un « notice and stay up » des contenus notifiés aux plateformes comme illégaux, est maintenu, tandis que les obligations des places de marché vis-à-vis de leurs usagers restent très limitées, et que le non-contrôle des contenus…

Guillaume Klossa : « j‘aimerais mobiliser pour faire de Radio France une entreprise qui a un temps d’avance »

Professionnel de la radio, de la télévision et du numérique âgé de 45 ans, directeur de l’Union Européenne de Radio-télévision / Eurovision depuis 2013, Guillaume Klossa est diplômé d’HEC et de Sciences-Po Paris. Il est candidat à la présidence de Radio France. Formé au management et à la gestion chez Bureau Veritas, il se présente comme un bon connaisseur des tutelles et des institutions européennes pour avoir été, pendant la présidence française de l’UE, conseiller de Jean-Pierre Jouyet chargé de la culture, des médias et du débat public.

Votre programme est connu, quelles sont les motivations personnelles qui vous conduisent à postuler à la présidence de Radio France ?

D’abord, je suis un enfant de la Génération Erasmus, bercé à Inter et Info qui ont contribué à mon identité personnelle et continuent à me réveiller où que je sois en Europe. J’aime leurs sons, la magie des voix, les questionnements matinaux, l’exigence intellectuelle.

Grâce…

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