Budget de la culture en Europe : l’e-mail de la France qui ne rassure pas

A un moment où la culture est particulièrement frappée par la crise sanitaire, la France et l’Allemagne rassurent le secteur créatif avec de grandes déclarations, mais ne donnent aucun signe qu’elles accepteront de doubler le budget culture de l’UE pour le faire passer de 0,15% à 0,23% du budget de l’UE, comme le réclame le Parlement européen. Illustration de ceci, aujourd’hui même, les services d’Edouard Philippe ont envoyé un e-mail de soutien aux parlementaires, sans s’engager sur une défense proactive de l’augmentation du budget devant le Conseil. Nous publions des extraits de cet e-mail. 

Malgré une communication gouvernementale qui se veut rassurante dans les deux pays, la France et l’Allemagne ne donnent aucune garantie qu’elles soutiennent dans les faits une augmentation du budget de l’UE consacré à la culture. L’action des deux pays au Conseil…

Droit voisin : la cour européenne déclenche un tsunami

La cour de justice de l’UE vient de rendre un arrêt qui met fin à une pratique de plus de 30 ans dans le domaine du droit voisin. Les producteurs indépendants sont mobilisés, ainsi que les organismes de gestion collective concernés.

C’est l’un des gros dossiers de cette rentrée. En juillet dernier déjà, l’avocat général de la CJUE avait fait trembler la musique. Hier, la cour de justice de l’UE a délivré un arrêt qui représente un véritable tsunami pour l’industrie de la musique et tout particulièrement les producteurs indépendants. Dans cet arrêt, qui fera date, la CJUE met fin à une pratique vieille de plus de trente ans, les irrépartissables issus des phonogrammes enregistrés hors de l’Union européenne, et surtout aux Etats-Unis. Désormais les ayants-droit américains sont fondés à demander l’argent qui leur revient sur l’exploitation de leurs oeuvres,…

La ministre lance la mission pour la « maison commune de la musique »

Une nouvelle mission est lancée par la rue de Valois pour jeter les bases d’une Maison commune de la musique. Un vaste projet qui va nécessiter un nouvel audit de la filière. Une filière qui a l’impression de vivre un jour sans fin.

La première prise de parole de la nouvelle ministre de la culture était attendue. Françoise Nyssen n’a pas dérogé à la coutume en venant en personne au Midem de Cannes pour dialoguer avec la filière musicale. SNEP,…

Delphine Paul, Sony/ATV : « le chiffre d’affaire généré par Boem continue d’augmenter »

Certains des droits des éditeurs de musique sont gérés par la Sacem, et d’autres sont gérés en direct. Ainsi en est-il des droits graphiques sur les paroles et partitions. Les droits sur les paroles sont venus sur le devant de la scène avec l’arrivée, dès les débuts du Web, de sites reproduisant illégalement les paroles, et violant par la même les droits des éditeurs et des artistes qu’ils représentent. Pour gérer ce phénomène – et proposer des solutions aux sites souhaitant obtenir une licence dans les règles – les éditeurs français sont passés par la Chambre Syndicale de l’Edition Musicale (CSDEM). Delphine Paul de Sony/ATV préside la commission Graphique et Numérique de la CSDEM, en charge notamment des paroles de musiques. Elle nous explique les développements récents en matière de paroles en ligne, ainsi que les avancées des éditeurs grâce à la base de données « BOEM » mise en place par la CSDEM en 2008. A noter, la Commission Graphique travaille actuellement sur une version numérique de la fameuse Anthologie de la Musique Française. 

La plupart des lyrics disponibles sur le net le sont sans l’autorisation des ayants-droit : cette affirmation était…

Les nouveaux vampires

Entre les producteurs de contenu (médias, audiovisuel, jeux) et le web gratuit, c’est l’histoire d’un malentendu. Un malentendu par lequel les producteurs ont été menés à croire qu’ils avaient un besoin vital des moteurs de recherche et autres réseaux sociaux, alors que c’est l’inverse. Foin du crowdsourcing ! Sans tout ce contenu professionnel, en grande partie, ces plateformes gratuites ne seraient rien. Elles ont un rôle essentiel à jouer dans la distribution dans l’univers numérique, mais elles n’ont pas l’obligation du modèle économique de leur partenaire de fortune.

Facebook, Google, Twitter et les autres chouchoutent de plus en plus les producteurs de contenu professionnel : Instant Articles chez FB, tentatives râtées dans la musique ou pour les newsrooms chez Twitter, ou encore contrats exclusifs de YouTube avec des stars de la vidéo, pour ne citer que quelques exemples. Le contenu crowdsourcé qui est amené sur ces plateformes par les utilisateurs lambdas (UGC) n’a plus trop la cote, avec le temps son attractivité diminue sensiblement.

Après combien de temps se lasse-t-on de lire les états d’âmes de sa belle-soeur sur Facebook, la dernière blague qui fait fureur sur Twitter ou la Xième vidéo de chat sur YouTube ? Probablement ces réseaux, avec leur « data », ont-ils une idée relativement précise du point d’inflexion…

Directive droit d’auteur : deuxième round

Le monde de la culture a travaillé tout l’été à une campagne et une série d’évènements soutenant la directive droit d’auteur, qui sont lancés aujourd’hui. Parallèlement, les liens entre la campagne « citoyenne » d’opposition à la directive et la Silicon Valley commencent à sortir au grand jour.

Le vote en session plénière sur la proposition de directive droit d’auteur arrive à grands pas : le 12 septembre, tandis que la date butoir pour le dépôt d’amendements en vue de ce vote a été fixée au 5 septembre. Les campagnes opposées à la directive battent déjà leur plein, soutenues entre autres par le CCIA (Google, Uber, etc) et l’euro-députée Julia Reda. Ceci dit, l’on ne peut pas dire que les manifestations organisées dans différentes villes d’Europe par SaveYourInternet aient rencontré un franc succès populaire, comme nous l’avions dit ici … Afin de présenter leurs arguments en faveur du texte,…

Droit d’auteur : le trilogue sous tension face à l’impératif démocratique

Les protagonistes du débat institutionnel sur la proposition de directive droit d’auteur prennent une pause, pour mieux repartir début janvier. Nous faisons un point sur les avancées, sur les tensions, et sur les doutes qui demeurent, et sur l’opéra-bouffe produit et joué par Google dans cette affaire. 

Tout d’abord, il est important à ce point de souligner que l’adoption de la future directive droit d’auteur elle-même fait peu de doute. Certains évoquent un certain degré d’incertitude sur ce point, comme par exemple Nicolas Georges, directeur du livre et de la lecture au Ministère de la culture, qui a fait état lors des Assises du Livre numérique du SNE de « rumeurs selon lesquelles la directive ne serait finalement pas adoptée. » Ces doutes sont presque certainement injustifiés. D’abord, une non-adoption poserait problème sur le fond, car plusieurs thématiques identifiés par la Commission européenne en amont du processus ne seraient pas résolus : on pense notamment au « value gap », mais aussi aux problèmes de transparence entre producteurs/plateformes d’un côté et auteurs/interprètes de l’autre. La situation de la presse ne serait pas non plus résolue.

Plusieurs dizaines de millions d’euros

Mais au-delà du fond, un abandon de la proposition de directive droit d’auteur poserait également un souci gigantesque de forme démocratique. Car en effet cette proposition de directive et sa discussion ont monopolisé d’immenses moyens du côté des institutions européennes et nationales, et du côté également, même si l’on pourrait considérer que ce point est moins pertinent, des acteurs des secteurs concernés. Il est difficile de chiffrer ces moyens, mais ils s’élèvent sans aucun doute à plusieurs dizaines de millions d’euros. Et par delà même les moyens déployés, il faut souligner qu’il y a eu non pas un, ni deux, mais trois votes du Parlement européen pour réclamer cette directive. Car en effet avant même les votes…

Piratage, Deezer, Spotify, et Aurélie Filippetti, le grand bazar français de la culture numérique !

L’Hadopi est une patate brulante que les politiques ont toujours autant de mal à appréhender. Mais l’histoire récente de cette loi démontre que la France reste un des grands bastions du piratage, récalcitrante à l’offre légale.

Il y a un paradoxe français. Notre cher pays a été le premier à instaurer une législation spécifique pour rappeler aux internautes ce qui était licite ou non sur le réseau des réseaux, en matière de mise à disposition et de téléchargement des œuvres protégées par le droit d’auteur. Ce dispositif, connu sous le nom de Hadopi, a depuis son vote par le Parlement fait l’objet de controverses à n’en plus finir. Inutile et coûteux pour les uns, indispensable et précieux pour les autres, l’Hadopi avait aussi apporté sa pierre au débat. Et en toute modestie, l’autorité indépendante avait refusé de tirer des conclusions définitives sur les fruits de son action. La présidente de la CPD, Mireille Imbert-Quaretta avait cependant choisit de parer les « coups » en insistant sur les faibles taux de « récidive ». Un internaute averti en vaut deux, et plus, si l’on en croit la présidente de la puissante…

Mission Phéline : au delà du partage de la valeur

Lancée par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti pour établir un nouvel état du partage de la valeur dans la musique en ligne, après le précédent rapport publié en 2011 par l’Hadopi, la mission Phéline, qui mène déjà ses auditions tout azimut, doit se pencher plus avant sur la rémunération des artistes, et se prononcer sur la pertinence d’instaurer un régime de gestion collective des droits voisins des producteurs sur Internet. Au delà d’un partage de la valeur équitable, la gestion collective, qui rencontre une opposition farouche des producteurs, peut néanmoins, sous certaines formes, favoriser à la fois la régulation et le développement du marché.
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Partie 1 – Un régime de gestion des droits déjà éprouvé
La mission confiée le 18 septembre dernier par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti à Christian Phéline, magistrat à la Cour des comptes et membre du Collège de l’Hadopi, sera t-elle l’occasion d’enterrer une nouvelle fois la recommandation, réitérée à de multiples reprises, d’instaurer un régime de gestion collective des droits voisins de la musique sur Internet ? Le communiqué de presse de la rue de Valois, émis à cette occasion, demande à la mission Phéline d’explorer les pistes…

La culture sacrifiée par un gouvernement aveugle

Le temps de la patience est terminé : la culture sonne l’alarme. Un an jour pour jour après le début de mesures gouvernementales qui l’ont durement touché, le secteur créatif estime avoir été sacrifié, et demande à Emmanuel Macron d’ouvrir les yeux sur la gravité de la situation. 

« Depuis un an, la culture est soumise à un stop & go répétitif et imprévisible : musées, théâtres, cinémas, salles de spectacles ou lieux d’expositions ont dû fermer, puis rouvrir, et fermer à nouveau. Elle n’a jamais pu bénéficier de visibilité sur son calendrier de reprise, alors que de nombreux centres commerciaux et commerces non essentiels ont pu rouvrir dès le 28 novembre. Les acteurs culturels tiennent à rappeler à tous ce triste anniversaire, avant que leurs métiers n’existent plus ». Ainsi se sont exprimées aujourd’hui une trentaine d’organisations de la culture dans une lettre ouverte au Président de la République. Au bout d’un an de mesures bien souvent inexplicables et inexpliquées, le secteur créatif, qu’il soit public ou privé, n’a aujourd’hui encore aucune clarté sur les conditions…

Approbation des aides financières 2021 du CNM

Le conseil d’administration du Centre National de la Musique a approuvé hier les modalités d’attribution des aides financières à la filière pour 2021, avec comme prévu des aides exceptionnelles en réponse aux mesures sanitaires, et 23 programmes pérennes.

Le budget d’intervention du Centre National de la Musique avait été voté par le conseil d’administration en décembre 2020. Après deux…

Mission Phéline : au delà du partage de la valeur (3)

Lancée par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti pour établir un nouvel état du partage de la valeur dans la musique en ligne, après le précédent rapport publié en 2011 par l’Hadopi, la mission Phéline, qui mène déjà ses auditions tout azimut, doit se pencher plus avant sur la rémunération des artistes, et se prononcer sur la pertinence d’instaurer un régime de gestion collective des droits voisins des producteurs sur Internet. Au delà d’un partage de la valeur équitable, la gestion collective, qui rencontre une opposition farouche des producteurs, peut néanmoins, sous certaines formes, favoriser à la fois la régulation et le développement du marché.
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Partie 3 – La rémunération des artistes en question
Selon une étude réalisée pour l’Adami par le cabinet SB2 Consulting, à partir de l’analyse de 662 contrats d’artistes signés entre 2009 et 2012, les conditions de rémunération des artistes-interprètes dans l’environnement numérique tiendraient toujours compte d’un certain nombre d’abattements contractuels en vigueur dans l’environnement physique, et qui ne seraient plus justifiés sur Internet. Faute de tenir compte de la baisse des coûts supposément induite par la distribution numérique (de fabrication, de stockage, de livraison, ou de gestion des retours d’invendus), elles leur seraient en outre beaucoup moins favorables que celles dont ils bénéficient dans l’environnement physique, avec, en bout de course, des taux de royalties nets de l’ordre de 4 % à 6 %, et non plus de 8 % à 10 %.

Dans un communiqué publié en réaction à la publication de…

La gauche prépare l’avénement de la licence globale

La réforme d’Hadopi est l’occasion pour les députés de transformer en profondeur le droit d’auteur, en légalisant les échanges entre internautes moyennant une taxe globale sur les réseaux.

Ce sera la fin de la réponse graduée, malgré les promesses répétées de Pierre Lescure aux ayants-droit pendant les 6 mois qu’a duré sa mission sur l’acte II de l’exception culturelle. Peu de gens regretteront la fin de cette mécanique digne d’un équilibriste du droit, qui fut cependant complétée et considérablement renforcée par la commission pour la protection des droits (CPD), le bras armé de la Hadopi. En revanche, ils seront certainement plus nombreux à craindre le dérapage parlementaire qui s’annonce.

La semaine dernière fut en effet secouée par le branle-bas orchestrée par le président du CSA suivi…

Arvester : « nous allons mettre en place un score de visibilité des oeuvres »

Grégoire Bideau et Steven Tallec viennent de lancer Arverster, un outil permettant de mesurer la visibilité – ou « découvrabilité » – des oeuvres sur les plateformes vidéo, qu’elles soient publiques ou privées. Bientôt, Arvester pourra produire un score de visibilité pour chaque oeuvre. Déjà connus du secteur notamment pour leur étude sur la panique algorithmique, qui avait permis de vérifier si Netflix mettait bien en avant les oeuvres européennes, les co-fondateurs d’Arvester nous expliquent tout sur leur nouveau produit, qui permet d’analyser la découvrabilité aussi bien oeuvre par oeuvre, que par catégorie d’oeuvres, et est destiné non seulement aux producteurs, diffuseurs et ayants-droit mais aussi aux institutionnels qui travaillent sur la visibilité des oeuvres. Leur ambition, qui est internationale, est de fournir au secteur audiovisuel – mais aussi, à terme, à la musique – des informations permettant de mieux négocier les contrats à venir, et aux institutionnels des moyens d’assurer leurs missions au regard des textes européens tels que la directive SMA. 

Comment vous est venue l’idée de développer Arvester ?

Nous avons beaucoup étudié la question de la découvrabilité—tant sur les plans théorique que pratique—lorsque nous étions chercheurs à l’université. Nos échanges réguliers avec les professionnels et institutions sur ce sujet nous ont fait prendre conscience du manque de données relatives à la découvrabilité dans l’audiovisuel. Pour répondre à cette demande, nous nous sommes lancés dans l’entrepreneuriat…

Axel Bauer : «Les artistes se réveillent et se parlent !»

Axel Bauer est entré dans la légende grâce au tube Cargo. Nous publions l’entretien qu’il a donné en exclusivité pour Musique Info (du 23 janvier) au sujet de la création de la Guilde des Artistes de la Musique, organe de lobbying par les musiciens pour les musiciens, qu’il a aidé à mettre sur pied, et qui veut faire entendre à l’industrie la voix de ses membres, sans play-back.

EL : Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la Guilde des Artistes de la Musique (»GAM»), qui a eu sa première réunion le 8 janvier dernier ? 

– AB : Force est de constater que tous les acteurs de la filière parlent au nom des artistes sans qu’aucun artiste ne soit présent, il nous a semblé qu’il était nécessaire de nous remettre au cœur des débats dans lesquels nous ne sommes ni invités, ni consultés.

La GAM est la parole des artistes réunis. Nous ne sommes pas un syndicat, plutôt un lobby. Les artistes eux-même montent la GAM, qui est née de l’initiative de quelques artistes dont je fais partie. Nous avons contacté des artistes de la variété, du rock, du jazz, du rap, de l’électro et du classique. Ils ont tous répondu présent car ils ont compris qu’ensemble, nous pouvons agir, car sans nous, pas d’industrie musicale ni d’iPod 80 Go.

Le 8 Janvier, une trentaine…

La culture joue doublement sa peau à la CJUE

25% culture et taxe « Copé » sont face aux juges de la cour de l’Union européenne. Les deux verdicts conditionnent toutes les orientations politiques à venir pour le président de la République.

Deux gros dossiers vont être jugés par la cour de l’Union européenne. De ces verdicts dépendra la politique culturelle de la France… La rue de Valois vit d’ores et déjà dans l’angoisse de la décision des juges de l’Union. Le premier dossier est celui de la taxe « Copé », instituée par le précédent gouvernement pour subvenir aux besoins financiers du holding France Télévisions, une fois les revenus publicitaires coupés. Cette taxe s’élève…

Les effets pervers de la désorganisation de la Commission européenne en matière culturelle

Une étude remise cette semaine au Parlement européen explore les scénarios possibles pour les industries culturelles et créatives (ICCs) au cours des dix prochaines années, et alerte notamment sur les effets pervers de la situation actuelle, dans laquelle les politiques européennes ayant des implications pour les industries culturelles et créatives sont dispersées dans plusieurs services de la Commission européenne. C’est d’autant plus problématique que l’étude souligne un environnement de financement qui restera forcément difficile pour les ICCs, ainsi que des effets positifs de la numérisation qui restent largement à démontrer.

Les services du Parlement européen ont remis cette semaine leur étude – commandée par la Commission culture et éducation (CULT) – s’intitulant « les secteurs culturels et créatifs dans l’Union européenne – principaux développements, challenges et opportunité pour…

Assises de l’audiovisuel : la Scam réclame une augmentation de la redevance de 17 euros

Financement public, marché de la publicité, pression de l’audience et métamorphose du paysage audiovisuel à l’heure du numérique multi-supports, voilà autant de thèmes qui ont été abordés lors de la journée « Auteur de vue » organisée par la Scam ce lundi.

La Société civile des auteurs multimédias avait réuni au Forum des images une trentaine d’invités prestigieux du monde des médias, du web et de la culture, qui a débattu devant une bonne centaine d’auteurs, réalisateurs et producteurs semble-t-il anxieux du sort que leur réserve l’avenir.

Financer le service publicL’occasion pour la Scam de faire entendre ses deux principales propositions aux professionnels de l’audiovisuel mais aussi aux politiques présents. D’abord, la société souhaite « briser un tabou » en augmentant la contribution à l’audiovisuel public (ex-redevance) à l’heure actuelle l’une des plus basses d’Europe et ce afin de compenser le manque à gagner de 450 millions d’euros prévu pour le service public avec la menace d’une suppression de la taxe télécom par Bruxelles – laquelle devait palier aux pertes de revenus générées par la suppression de la publicité sur les chaînes rattachées à l’Etat.
Sur ce point, la Scam souhaite à la fois élargir l’assiette, en incluant à nouveau les résidences secondaires, évincées par le passé, et augmenter le montant de cet impôt, de 5 euros en 2013, puis de 3 euros sur 4 ans, afin d’arriver…

Les dessous de l’accord Netflix et Canal

Le groupe Canal s’associe avec Netflix. Une affaire capitale qui va redessiner le paysage audiovisuel français, en attendant Disney + et les chaines Mediapro.

Free avait déjà annoncé un accord avec le géant américain lors du lancement de la Delta. C’est aujourd’hui le tour du groupe Canal Plus de s’acoquiner avec le leader du streaming, aussi son plus grand ennemi sur le territoire de la télévision payante. L’accord ne déroge pas à la règle que s’est fixée Netflix pour nouer des partenariats de distribution : rétrocession limitée sur les abonnements réalisés et un prix facial incompressible….

Google et la « part sombre » du partage de la valeur – Article atomique

Les éditeurs français ont mis le doigt sur la pièce essentielle du modèle Google. La finalité de l’algorithme du moteur de recherche est directement dans le collimateur des sites d’information qui demandent une « juste » rétribution pour l’indexation de leurs contenus.

Les Etats-Unis aiment plus que tout créer des mystères. Des secrets qui sont à la base de légendes que l’on envie partout ailleurs… C’est ainsi que Coca Cola, McDo et aussi Google enjolivent leur fable. Quelle est la recette du Coca Cola ? Et celle de la sauce du Big Mac ? Comment fonctionne ce « satané » algorithme de Google ? La société basée à Mountain View a pris sa place dans le « hall of fame » des commerçants américains, qui font l’admiration des autres pays et des consommateurs.

Mais un petit pays résiste, il ne s’en laisse pas compter et vient…

Financement du CNM, la rue de Valois lance officiellement la concertation

Les membres de la filière musique, mais aussi la SACD et les radios, sont convoqués

La Rue de Valois s’installe sous l’arbre à palabres pour tenter de réconcilier les différents acteurs de la filière autour d’un sujet majeur de ces prochaines années. Le ministère de la culture vient en effet d’adresser aux représentants de la musique…

CNM, toujours une incertitude sur le financement

Franck Riester a posé certaines conditions pour le financement du CNM, mais il n’a pas indiqué quels seront les mécanismes qui le garantiront.

Le ministre de la Culture a dévoilé le volet financier intégré au projet de loi de finance pour l’année 2020. En tout, le nouvel établissement va pouvoir bénéficier de 50 millions d’euros. Un montant bien inférieur…

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